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Saritah et ses Sims
1 janvier 2012

Partie 2, Le rêve

J'étais là, plantée devant le corridor, impuissante. Je me rappelle de ces cases bleues, de ces affreux murs oranges, ma solitude qui ne cessait de croître dans ce couloir qui me semblait ne plus finir. Je ne pouvais rien faire devant ce vide, ce néant total. Au bout de cet infini couloir ce trouvait Mélissa et Nicolas. Je voulais aller le rejoindre et pousser ma pire ennemie dans le gouffre à proximité. Mais aussi étrange que cela puisse paraître, chaque pas que je faisais pour avancer, je m'éloignais de mon objectif.
Le couloir me semblait se rallonger, comme si une force inconnue refusait que je m'approche d'eux. Tout d'un coup, comme pour confirmer ma supposition, le vide se mit à s'agrandir et à s'approcher vers moi. J'ai alors commencer à reculer, de plus en plus vite. C'est ensuite que le pire arriva. L'infini noir se mit à me piéger au fond du corridor. Évidemment, j'ai essayé d'ouvrir la porte, sans succès: Elle était verrouillée. Quelques secondes plus tard, je me trouvais en chute libre dans ce gouffre, que je croyais infini, jusqu'à ce que je m'apprêtais à toucher le fond, je me suis réveillée en sursaut.

Madame Lapointe: Et le faites-vous souvent ce rêve?
Fushia: Chaque nuit.
Madame Lapointe: Depuis quand exactement?
Fushia: Mon arrivée à cette école.
Madame Lapointe: D'accord, intéressant... Et pourquoi pensez-vous que vous faites et refaites ce mauvais rêve? Quelle est la cause selon vous?
Fushia: Mes échecs durant tout le long de mon secondaire.
Madame Lapointe: Et pourquoi dites-vous cela?
Fushia: Parce que c'est ça que ce rêve projète comme image, n'est-ce pas?
Madame Lapointe: Pas exactement. En fait, votre rêve signifie plusieurs choses. Premièrement, le détail le plus évident selon moi et d'après mes longues séances de lecture de récits, de livres, de revues et de textes de toutes sortes traitant sur l'interprétation des rêves, est celui de votre peur du nouveau, de l'avenir. Le néant représente quelque chose d'inconnu, donc, du nouveau, puisque personne ne sait exactement qu'est-ce que le vide. Voyant que vous reculiez devant ce précipice, j'en suis venue à la conclusion que vous en avez peur. Maintenant, ma deuxième constatation est que vous regrettez votre passé et de ne pas avoir été capable d'obtenir ce que vous vouliez puisque vous vous sentiez impuissante face à eux. La peur d'avancer vous empêchait d'atteindre ce que vous vouliez atteindre.

Fushia: Wow! Vous voyez bien plus loin que moi je peux voir! Vous savez, vous n'êtes pas la première qui me dit que j'ai peur d'avancer...
Madame Lapointe: Ah bon, vraiment?
Fushia: Oui...
Madame Lapointe: Pourquoi pensez-vous que vous avez cette peur en vous?
Fushia: Peut-être le fait que je n'ai jamais pu avoir que ce je voulais m'a emprisonné dans mon propre passé... Comme si je devais avoir réussit tous mes objectifs pour aller de l'avant.
Madame Lapointe: Vous êtes la meilleure personne qui puisse trouver l'origine de vos peurs. C'est pour cette raison que je crois que vous avez raison. Bon, maintenant, nous allons replonger une fois de plus dans votre passé.
Fushia: Comme vous voulez.

Donc, je quittais ma maison en vitesse pour ne pas manquer mon autobus. Je me souviens encore que c'était un vendredi. Comme à chaque vendredi, j'étais triste puisque je ne verrais pas Nicolas pendant deux jours qui me paraissaient extrêmement longs. Cette journée s'annonçait pénible. Alors, une fois rendue à l'école, je me suis dirigée vers mon casier. Il était là avec elle. Elle l'embrassait avec une telle passion mais, jamais comme moi je l'aurais embrasser. J'avais tellement d'amour à lui offrir. Malheureusement, il ne l'a jamais remarqué. Ce matin-là, j'avais un cours d'art, mon préféré. Depuis que j'étais toute petite, je ne cessais de dessiner, de peindre, de créer tout simplement. C'est donc pour cette raison que pour moi, le cours d'arts plastiques est le meilleur cours au monde.

La cloche sonna. Moi, perdue dans mes pensées, ne l'avait pas entendu retentir. C'est seulement cinq minutes plus tard que je me suis aperçue que j'étais seule dans les corridors. Stressée d'arriver en retard pour la première fois, je me suis dirigée en courant vers le local d'arts. Une fois rendue, j'ai cogné à la porte. La prof m'a ouvert.

Moi: Je suis désolée, Mademoiselle Sandra, j'étais perdue dans mes pensées et...
Mademoiselle Sandra: Je regrette, Fushia, mais je ne peux me permettre de te laisser entrer. Il faudrait que tu chasses tous les tracas qui te préoccupent l'esprit ces temps-ci puisqu'à force d'être toujours dans la lune, tu finiras par avoir de sérieux problèmes.
Moi: Mais ce n'est que la première fois...
Mademoiselle Sandra: Première fois ou pas, les règles sont tout le temps les mêmes: Il faut arriver à l'heure à ses cours, point final.
Moi: Alors, qu'est-ce que je fais?
Mademoiselle Sandra: Tu dois aller chercher un billet au bureau de la secrétaire disant que ton retard n'était pas motivé.
Moi: Bon... D'accord...

Sur ma route, j'ai croisé le directeur.

Monsieur Bolduc: Ah, bonjour Fushia! Mais, que fais-tu en dehors de ton cours?!
Moi: Eh bien... Je m'en allais chercher mon billet de retard...
Monsieur Bolduc: Comme ça tombe bien! Je voulais justement te parler...
Moi: À propos de quoi? J'ai fait quelque chose de mal?
Monsieur Bolduc: Non, non, ne t'inquiètes pas. Je veux seulement te parler d'un tout petit problème...
Moi: Bon d'accord...
Monsieur Bolduc: Attends-moi un instant ici, je veux juste aller prévenir ton professeur... Tu es dans quel cours en ce moment?
Moi: Arts.
Monsieur Bolduc: Et ton professeur c'est Rémi ou Sandra?
Moi: Mademoiselle Sandra.
Monsieur: Ok, parfait. Attends-moi ici, ce ne sera pas très long...

J'ai donc attendu comme il me l'avait demander. Pourquoi cela arrivait-il pendant mon meilleur cours?!Quelle malchance que j'avais! Quelques minutes plus tard, il est revenu.

Monsieur Bolduc: Bon, tout est correct. Maintenant, suis-moi, on va aller parler dans mon bureau, ce sera plus confortable.
Moi: Bon, comme vous voulez...

Monsieur Bolduc: Je sais ce que tu te dis mais, ne t'en fais pas, c'est pour une bonne cause.
Moi: …
Monsieur Bolduc: Bon, tu sais sûrement qu'à chaque année nous organisons le Gala des Méritas...
Moi: Oui...
Monsieur Bolduc: Et bien cette année, nous avons décidé de non seulement remettre des prix mais aussi de montrer le talents qu'ont nos jeunes étudiants! N'est-ce pas une fantastique idée?!
Moi: Oui... Très bonne idée... Mais je ne comprend pas pourquoi m'avoir convoquée dans votre bureau pour seulement m'annoncer ça...
Monsieur Bolduc: Tu ne vois pas où je veux en venir...?
Moi: Vous voulez que je vous aide à trouver des talentueux...?
Monsieur Bolduc: Non, on les a déjà trouvé... Et tu en fais partie!

Ça m'a prit un bon trente secondes avant d'assimiler ce qu'il venait de me dire.

Moi: Eum... Je ne veux pas être modeste, mais honnêtement, je n'ai aucun talent, Monsieur...
Monsieur Bolduc: Ce n'est pas ce que ta mère a dit...
Moi: Ma mère? Ma mère! Mais qu'est-ce qu'elle a à faire dans cette histoire?! Et quand exactement elle vous a dit ceci?!
Monsieur Bolduc: Tu te souviens de la rencontre de parents jeudi de la semaine passée?
Moi: Oui, mais c'était seulement pour parler des élèves, non?
Monsieur Bolduc: Non. En réalité, c'était une rencontre de parents pour leurs demander si leurs enfants ont un talent en particulier...
Moi: C'est donc pour ça qu'aucun élève ne pouvait venir!
Monsieur Bolduc: Exactement! Je vais t'expliquer qu'est-ce qu'elle m'a dit...

Flashback:

Monsieur Bolduc: Bonjour chers parents d'élèves, c'est un plaisir pour moi de vous recevoir ce soir. Vous pensez sûrement que ce soir, nous allons parler de votre ou vos enfant(s). Mais, je dois vous annoncer que... ce n'est pas vrai. En fait, cette année, nous avons ajouté quelque chose de spécial au Gala des Méritas. Il y aura des jeunes talents qui éblouiront la foule avec leurs impressionnantes performances. Et ces jeunes talents se trouveront parmi vos enfants, pardonnez-moi, adolescents, dois-je plutôt dire! Et ce soir, j'espérais apprendre les talents que nos élèves possèdent. Alors, en levant la main, j'aimerais que vous me dites ce que votre adolescent sait faire d'extraordinaire.
Lucy: Ma fille sait non seulement jouer de la guitare mais aussi chanter!
Monsieur Bolduc: Mmm... Intéressant! Et comment se nomme-t-elle?
Lucy: Fushia, Fushia Riverse!
Monsieur Bolduc: Parfait! Merci! Bon, suivant!

Moi: Ah ben elle est pas gênée! Il est hors de question que je participe à ce Gala! Vous m'avez entendu?!
Monsieur Bolduc: Mais pourquoi donc?
Moi: Parce que je suis trop timide! Jamais je n'arriverais à jouer de la guitare et encore moins à chanter devant toute l'école! D'un coup que je fais une mauvaise note, d'un coup que je me trompe d'accord?! D'un coup que je chante vraiment mal?!
Monsieur Bolduc: Ta mère m'a dit tout le contraire pourtant...
Moi: Justement, ma mère! Les mères ne cessent de venter ou même d'inventer les qualités de leurs enfants à n'importe qui! C'est normal qu'elle vous a dit ça! Elle n'aurait jamais dit que sa fille chante comme un pied!
Monsieur Bolduc: Tu n'as qu'à le prouver...
Moi: Hors de question.
Monsieur Bolduc: Bon, d'accord... Comme tu veux, Fushia, mais prends le temps d'y penser! Qui sait, peut-être que tu changeras d'idée!
Moi: Jamais je ne changerai d'idée.
Monsieur Bolduc: Étrangement, je n'en suis pas si sûr...
Moi: Au revoir. J'ai assez manqué mon cours préféré donc, j'y retourne.
Monsieur Bolduc: N'oublies pas ton billet!
Moi: Mais, c'est vous qui m'avez convoqué!
Monsieur Bolduc: Peut-être, mais avant, tu étais déjà en retard...!
Moi: Ahh!

Quelques minutes plus tard, j'étais de retour dans ma classe. J'avais remis le billet à Sandra et je suis allée à mon chevalet. Ana était juste à côté de moi et, curieuse comme elle était, elle m'a posé plein de questions sur mon « séjour » au bureau du directeur.

Anabel: Alors, qu'est-ce qu'il te voulait?!
Moi: Boff... Rien d'important...
Anabel: Pas grave, je veux savoir!
Moi: En gros, il voulait que je fasse partie du Gala des Méritas...
Anabel: Faire partie du Gala des Méritas...?
Moi: Oui, cette année, ils vont recruter des élèves talentueux pour qu'ils montrent leur talent à tout le monde...
Anabel: Hahaha! C'est quoi toi, ton talent?! La personne la plus ermite au monde?! Hahaha!
Moi: Ha ha ha. Très drôle. Tu sauras Ana, que je chante et je joue de la guitare!
Anabal: Pff! Ben ouais, c'est ça! Fushia qui chante! J'aimerais bien voir ça!
Moi: Ok, ben attaches-bien ta tuque parce que tu vas me voir chanter! Je vais y aller à ce foutu concours-là pis je vais le gagner!
Anabel: J'ai bien hâte de voir ça...
Moi: Mouais... Moi aussi...

Plus tard, à la pause, je me suis rendue au bureau du directeur pour lui dire que je ferais le concours. À ce moment-là, j'étais encore sur l'adrénaline de ma discussion avec Anabel mais je n'avais pas encore réalisé l'ampleur que ce défi comportait.

Moi: Rebonjour Monsieur Bolduc! Je suis venue vous annoncer que j'accepte de faire partie du Gala!
Monsieur Bolduc: Fan-tas-ti-que! Je le savais que tu reviendrais me dire ça, je le savais! Qui est-ce qui t'as fait changé d'avis?
Moi: Moi-même... En quelques sortes...
Monsieur Bolduc: Bon d'accord! Tu fais ma journée Fushia!
Moi: Ah et au fait, qui d'autres qui fait partie du Gala?
Monsieur Bolduc: Jérémy Arsenault, Bianca Lepage, Mélissa Côté, Amanda et Patricia Narquois...
Moi: Avez-vous bien dit Mélissa Côté?!
Monsieur Bolduc: Oui, pourquoi?
Moi: Nahh... Pour rien... Bon, au revoir!

Et oui, je venais d'apprendre que ma pire ennemie, celle qui sort avec le gars que j'aime participe à ce foutu Gala! J'allais l'affronter! Quelle gaffe j'avais fait! Tout ça à cause de mon orgueil qui voulait prouver à Ana que je savais chanter! Nicolas allait me voir chanter, il allait rire de moi, comme tout le reste de l'école d'ailleurs! Je ne pouvais pas non plus dire que je ne participerais plus! Anabel m'aurait traiter de poule mouillée jusqu'à la fin de mes jours! J'étais dans une galère incomparable.

Le cours suivant, j'avais éducation physique. Notre école possédait une piscine intérieur, pour le bonheur de certains et le malheur de d'autres... dont moi. Je détestais me montrer en maillot devant tout le monde, surtout Nicolas. En plus, à côté de Mélissa, je passais pour une échalote sans forme ni courbe, contrairement à elle qui avait le dernier modèle de costume de bain à la mode qui l'avantageait énormément. Cette journée-là, Monsieur Matthieu nous a apprit les bases de la nage. Moi, qui nage comme une cruche et qui flotte comme une roche, ces cours m'ont été d'une grande utilité! La meilleure de notre classe était évidemment Ana. Elle qui a suivi des cours de natation depuis sa tendre enfance, le cours d'éduc de Monsieur Matthieu a été pour elle une simple révision de base. Mélissa, quant à elle, se débrouillait mais elle paraissait débutante, voire novice à comparé de ma meilleure amie.

Ce soir-là, je me suis couchée en repassant toutes les images de ma journée dans ma tête. Mélissa et Nicolas qui s'embrassent, mon retard en Arts, mon entretien avec le directeur, l'acceptation de ma présence au Gala, moi qui paraissait totalement jeune à côté de Mélissa en maillot, bref, je n'ai presque pas dormit de la nuit. Depuis que j'étais à cette école, j'éprouvais régulièrement des troubles de sommeil. J'ai toujours eu un niveau de stress assez élevé ce qui me forçait à passer des nuits blanches d'insomnie. Et quand je réussissais à m'endormir, j'étais somnambule et criait dans mes cauchemars surtout celui du vide.

Madame Lapointe: C'est bon, arrêtes-toi là, Fushia.
Fushia: D'accord.
Madame Lapointe: J'ai remarqué durant les nombreuses séances que l'on fait que tu te souviennes de minuscules détails que personne d'autres ne serait capable de se rappeler...
Fushia: Mais vous savez, tous ces souvenirs remontent à seulement quatre ans... Ce n'est pas si loin dans ma mémoire.
Madame Lapointe: Cela a bien beau dater de juste quatre ans, personne ne serait assez habile d'esprit pour se souvenir de chaque parole, de chaque geste et de chaque pensée de leur passé.
Fushia: Vous pensez alors que j'ai une genre de mémoire phénoménale?
Madame Lapointe: Oh, bien plus que ça Fushia! Je n'ai jamais déjà entendu parler d'un cas comme le tien auparavant... Mais il me semble assez particulier, voire unique. Certains ont une mémoire photogénique qui leur permet de revoir des images dans leur tête, d'autres ont une mémoire acoustique qui leur permet de se remémorer des sons, des voix mais toi, on dirait que tu possèdes les deux... C'est étrange. Peut-être es-tu une surdouée... Étais-tu bonne à l'école?
Fushia: Pas plus que la moyenne disons... Je me situais entre 70 % et 85%. Je montais rarement plus haut que ça.
Madame Lapointe: Mmm... C'est de plus en plus étrange... N'avais-tu pas une incroyable facilité à retenir des textes, des études à faire?
Fushia: Non. Même que je devais avoir de l'aide dans mes études. J'avais de la difficulté à me rappeler exemple, des mots de vocabulaire, des verbes à conjuguer, etc.
Madame Lapointe: Mmm.. On dirait une sorte d'Amnésie... Mais dans ton cas, elle n'est pas très avancée. Tu es très bonne pour te souvenir des évènements passés il y a quelques temps, par compte, pour les informations à retenir en un plus petit laps de temps, tu éprouves plus de difficulté.
Fushia: Et cela risque-t-il de s'aggraver?!
Madame Lapointe: Non, je ne crois pas. Si oui, et bien, ça prendra beaucoup de temps puisqu'en plusieurs semaines, ton cas est toujours resté le même.

Fushia: Comme c'est rassurant...
Madame Lapointe: Ne t'en fais pas Fushia. Ça fait bientôt dix-huit ans que tu vis et ton cas est à peine avancé. Si ça se trouve, dans vingt ans, il aura à peine empiré!
Fushia: N'y a-t-il pas de tests possibles à faire pour plus approfondir les informations que nous possédons?
Madame Lapointe: Je ne crois pas pour l'instant... Mais je ferai des recherches, ne t'inquiètes pas Fushia, je suis là pour t'aider et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour te renseigner le plus possible.
Fushia: Très bien, merci Madame.
Madame Lapointe: Tu n'as pas à me remercier, je fais tout ça sans demander quelque chose en retour.

Elles se firent un câlin puis Fushia quitta la pièce.

La soudaine révélation par Madame Lapointe d'une plausible maladie chez elle, Fushia en avait la tête qui tournait. Atteinte d'une maladie à seulement dix-huit ans, la jeune femme ne pensait jamais que ça lui arriverait. Peu importe, celle-ci décida de ne pas se faire du sang-froid avec cette nouvelle puisque son cas ne s'est jamais aggravé. Histoire de se changer les idées, Fushia décida de sortir du Centre puis explorer les alentours pour la première fois en plus d'un mois. Évidemment, bien que le terrain du Centre soit vaste, celui-ci était limité par des clôtures barbelées afin que personne ne puisse entrer ni sortir du Centre sans la moindre autorisation. Elle alla avertir un surveillant puis sortit prendre l'air.

« Mais quelle fantastique paysage! C'est sûr que je reviendrai plus souvent! » se disait Fushia. Quelques minutes de marche plus tard, Fushia entrevit de loin un espèce de point d'observation. Elle décida de s'y rendre. Une fois arrivée, elle remarqua un échiquier. Toute heureuse de pouvoir s'occuper l'esprit, celle-ci décida de jouer une partie seule, question de s'améliorer un peu dans ce jeu qu'elle n'a jamais vraiment démontré un intérêt particulier. Ne voyant pas le temps passer, la nuit tomba sur Twinbrook, le quartier de son enfance. Abandonnée à ce jeu qu'elle dévoilait de plus en plus de talents, Fushia resta des heures assise là, sans jamais se rendre compte d'une certaine présence qui se rapprochait de plus en plus d'elle...

Au centre, l'heure était grave. Madame Lapointe, qui possédait un petit favoritisme pour cette jeune demoiselle qu'elle voyait chaque jour, passa une annonce à l'intercom du Centre.

Madame Lapointe: Bonsoir tout le monde, désolé de tous vous déranger dans vos occupations mais mon message est d'une importance capitale. Fushia Riverse a disparue. Si quelqu'un sait où elle est, prière de nous en aviser. Je répète, Fushia Riverse a disparue. Si quelqu'un sait  où elle est, prière de nous en aviser, merci.

Un homme à la peau noire ayant entendu le message de la psychologue alla prestement au bureau de la secrétaire. Il détenait une information que Madame Lapointe se devait de savoir.

Joseph: Bonjour, je sais où est la jeune fille que vous cherchez.
Madame Lapointe: Ah seigneur! Que Dieu soit loué! Alors, où est-elle?
Joseph: Elle est partie se promener dans le secteur du Centre.
Madame Lapointe: Mais ne savez-vous donc pas qu'il existe un couvre-feu?! Après 22h, tous les occupants doivent être rentrés! Ne lui avez-vous donc pas dit?
Joseph: Je crains que non... Je viens de commencer Madame...
Madame Lapointe: Ce n'est pas un excuse! Vous êtes supposé avoir lu le manuel du parfait employé!
Jany: Je crois que nous devons partir immédiatement à sa recherche à la place de débattre sur le sujet.
Madame Lapointe: Tu as raison, Jany. Aller, partons.

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  • Voici toutes mes idées, mes projets, mes histoires, mes créations que je réalise grâce à mes Sims, êtres virtuels que j'idolâtre depuis la première génération. Bonne lecture sur mon blog, en espérant que vous y passerez du bon temps!
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