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Saritah et ses Sims
1 janvier 2012

Partie 5, Solitude

Fushia est restée très longtemps à pleurer dans les bras de Madame Lapointe. Pour elle, c'était une deuxième mère. Elle l'écoutait, elle la consolait puis elle la conseillait. Bien sûr que c'était son travail de faire ça, mais la mère de Fushia n'avait jamais agi ainsi avec sa fille. Pour Fushia, Madame Lapointe était la mère qu'elle n'avait jamais eu. Malgré ses souvenirs qui la hantaient sans arrêt, Fushia ne cessait de penser à Loïc. Qui était-il et pourquoi disait-il vivre dans le Centre alors que Madame Lapointe ne le connaissait pas? Lui avait-il mentit? Fushia en craignait la réponse...

Madame Lapointe: À quoi penses-tu, Fushia?
Fushia: À... À ce gars...
Madame Lapointe: Ce jeune homme qui prétend vivre ici?
Fushia: Oui... Croyez-vous qu'il m'a mentit?
Madame Lapointe: Je crains que oui Fushia, mais peut-être avait-il des bonnes raisons pour t'avoir fait croire ceci? Nous les femmes, nous ne savons jamais ce qui se passe dans la tête d'un homme et j'ai bien peur que ça en reste toujours ainsi...
Fushia: Avez-vous déjà été amoureuse, Madame Lapointe?
Madame Lapointe: Mais bien sûr que oui! Tu sais, à l'époque, j'étais une très belle femme!
Fushia: Ô mais vous l'êtes encore!
Madame Lapointe: Merci Fushia!
Fushia: Mais par simple curiosité, comment votre histoire d'amour s'est déroulé...?
Madame Lapointe: J'avais vingt ans. Je l'aimais et il m'aimait. C'était le parfait amour... Mais il était Blanc. Tu sais qu'à l'époque, le racisme était omni-présent dans la vie de tous et chacun... Bref, une vrai histoire de Roméo et Juliette. Nos parents refusaient de croire en notre amour mais surtout, ils refusaient d'accepter le fait que leur enfant aimait une personne d'une autre race...
Fushia: Ohh! Comme c'est triste!
Madame Lapointe: Pas autant que qu'est-ce qui va suivre... Ses parents voulaient que leur fils soit un fier défendeur de leur cher pays. Il est donc allé à la guerre et faute d'expérience, il a été tué.

Fushia: On dirait que les malheurs tombent toujours sur les mêmes personnes...
Madame Lapointe: Dans la vie, il ne faut jamais se plaindre puisque cela fait de toi une personne plus vulnérable donc plus facile à atteindre. Rien n'arrive pour rien. Si il devait mourir, alors, c'était son destin. Crois-tu au destin, Fushia?
Fushia: Non. Je crois que la vie est seulement du hasard. Je suis sûre que mes parents auraient pu éviter la mort de ma soeur s'ils l'auraient surveiller!

Au fur et à mesure qu'elle parlait, Fushia haussait le ton. La rage montait en elle. Elle n'avait définitivement jamais accepté que ses parents aient perdus aussi bêtement leur fille.

Fushia: Il s'agit seulement de quelques secondes pour qu'un aussi gros drame survienne! Un simple petit moment d'inattention et pouf! Tout disparaît. C'est injuste! Pourquoi une petite fille de sept ans devait endurer toutes les souffrances qu'elle a vécu?!
Madame Lapointe: La vie est injuste, certes mais il faut l'accepter pareil, Fushia.
Fushia: C'est rendu à cette partie que j'éprouve le plus de difficultés...
Madame Lapointe: Tu finiras bien par accepter un jour ou l'autre. Sur ce, je dois t'annoncer que la séance est finie. Profites de ton temps libre. Joues de la guitare, vas faire une promenade, vas te replacer les idées, Fushia, ça te fera du bien.
Fushia: Mouais...

Fushia n'avait qu'une seule idée en tête: revoir ce fameux Loïc pour lui demander des explications. Elle se forçait de cacher son enthousiaste à elle-même. L'idée de le revoir lui donnait des frissons de la racine de ses cheveux jusqu'à son ongle de gros orteil. Mais, elle ne se faisait tout simplement pas à l'idée d'avoir des attachements envers un autre gars que Nicolas. Elle possédait un sentiment de trahison envers son premier amour. Elle l'aimait toujours mais aimer une autre personne que lui lui fera-t-il oublier l'adolescent qu'elle avait quitté pour toujours il y avait à peine quelques mois? Fushia ne croyait jamais pouvoir être capable de l'oublier mais, se trompait-elle?

Fushia se dirigea prestement vers la porte d'entrée du Centre. Serait-il là à l'attendre? Elle l'espérait... Plusieurs minutes de marche plus tard, elle arriva finalement au point d'observation. À sa plus grande déception, aucune trace, aucun indice ne laissait voir que Loïc était là. Fushia se surprit même à verser une petite larme... Elle se mit aussitôt à penser qu'il l'avait oublié, qu'il avait profité d'elle en la manipulant puis il lui avait raconté des mensonges pour l'amadouer. Il était pareil comme les autres, selon Fushia. Son plaisir était de faire du mal à des jeunes filles sans défense qui traversent des épreuves difficiles.

« Ça y est, il m'a utilisé... Comment aie-je pu penser un instant que je lui plaisais réellement? » pensa Fushia à voix haute.

« Parce que c'est le cas... » c'est ce que Loïc lui a répondu... Du moins, dans la tête de Fushia.

Fushia, toute heureuse se retourna mais ne vit pas l'être qu'elle espérait de tout son coeur voir.

« Je suis devenue une idiote complètement folle qui hallucine... Voilà ce que je suis maintenant... »

Son coeur battant à la chamade, Fushia se réjouit en attendant des pas derrière elle. Mais elle se fut vite à l'idée que c'était encore son imagination débordante qui lui jouait encore une fois des mauvais tours. Soudain, elle aperçut une silhouette dans l'ombre des arbres... Était-ce lui? Était-il revenu?

Malheureusement, ce n'était que Véronika... Sa colocataire de chambre...

Fushia: Ah... Ce n'est que toi...
Véronika: Très sympathique l'accueil Fushia! Désolé de n'être que moi... Qui espérais-tu que ça soit?
Fushia: Laisse tomber...
Véronika: Non. Aller, dis.
Fushia: Je t'ai dit que non!
Véronika: Ouh là là! Tu t'es levée du mauvais pied ce matin?
Fushia: Excuse-moi, j'aimerais juste être seule...
Véronika: Mouais, je te comprend... Moi aussi, j'aime ça être seule, avoir la paix pour faire le vide dans ma tête, pour penser à mes problèmes. Je fais souvent ça moi aussi, ici même. Personne ne vient jamais... Et bien, jusqu'à aujourd'hui...
Fushia: Détrompe-toi, je suis venue l'autre jour... Hier, en fait... Je perd la notion du temps... Je me sens devenir une vraie folle à force d'être enfermée ici vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept.
Véronika: Rassure-toi, tu n'es pas la seule... Ça te dit une partie d'échec?
Fushia: Non, pas trop non.
Véronika: Bon, d'accord, comme tu veux. Si tu veux parler, je suis là, Fushia.

Alors que Véronika s'apprêtait à partir, Fushia lui dit d'attendre. Véronika savait qu'elle lui dirait ce qui se passait, c'était évident qu'elle voulait vider son coeur et en parler à quelqu'un.

Fushia: Hier, j'ai rencontré un gars, ici même. Il s'appelle Loïc.
Véronika: J'étais sûre qu'il y avait un gars derrière tout ça! J'en aurais mis ma main au feu!
Fushia: Tu veux savoir oui ou non?
Véronika: Bien sûr que oui!
Fushia: Alors, cesses de m'interrompre...
Véronika: …Mais c'était la première fois!
Fushia: Maintenant ça fait deux. Bon, alors, il s'appelle Loïc.

Fushia lui a raconté chaque petit détail de leur première rencontre. Véronika ne comprenait pas une chose: Comment Fushia pouvait-elle tomber amoureuse aussi facilement? Mais elle qui n'a jamais aimé qui que ce soit, c'était bien difficile pour Véronika de penser à l'amour.

Fushia: Alors?
Véronika: Tu tombes en amour trop facilement.
Fushia: Moi?! En amour?! D'où tu sors ça?!
Véronika: Voyons, Fushia, c'est évident.
Fushia: Pfff! C'est si évident que ça...?
Véronika: Ben oui! T'es anxieuse à savoir il est où alors que vous ne vous êtes même pas donné rendez-vous, tu n'arrêtes pas de penser à lui, tu es stressée parce que tu as hâte de voir si il t'a menti ou non! Si ce n'est pas de l'amour, je me demande bien ce que c'est!
Fushia: Pfff! N'importe quoi! Comment peux-tu être certaine de ça alors que tu n'as jamais été amoureuse?!
Véronika: Fushia, ta gueule. Tu n'as absolument aucune idée de quoi tu parles.

Son visage était demeurée impassible mais à l'intérieur d'elle le sang bouillait. Véronika tourna le dos à Fushia puis s'en alla en direction du Centre.

Fushia: Véronika, attend! Je suis désolée, je n'aurais pas du insinuer que tu n'as jamais été amoureuse, je n'en sais rien, c'est vrai!

Véronika ignora complètement Fushia. C'était peine perdue pour Fushia, Véronika se montrait aussi têtue qu'une mule, sinon plus. Alors que cette dernière venait de disparaitre dans la sombre forêt, Fushia était restée plantée là, à regarder partir la dernière personne qui lui semblait être son amie. C'était épouvantable, même à l'orée de l'âge adulte, Fushia continuait d'attirer la malchance comme si elle était un aimant. Un jour, le vent tournera-t-il de son côté, pour une fois?

Fushia s'assit alors sur un banc, puis elle s'y coucha. Ce fut le coeur gros et la tête lourde que celle-ci plongea dans un profond sommeil. Ce sommeil réparateur qu'elle n'avait pas eu depuis longtemps, trop longtemps. Son rêve était étrange. Elle y revoyait Nicolas mais aussi Loïc. Un dilemme se proposa à elle. Les deux lui firent une déclaration d'amour. Indécise, elle ne savait pas qui choisir. Son premier amour qu'elle a aimé pendant la majeure partie de sa vie ou le jeune homme qu'elle venait de rencontrer qui émanait de lui seulement du mystère et qui semblait avoir un certain désir pour Fushia? Elle leurs a alors dit qu'elle allait y penser. Mais, au bout d'un moment, les deux se tannèrent et sont allés voir ailleurs. Résultat: Fushia était restée seule et mélancolique. Dans son rêve, le temps passait à une vitesse folle et puis il ralentit lorsque fut l'anniversaire de ses cent ans. Elle se voyait, toute vieille et ridée, seule et déprimée. Fushia n'avait pas eu encore la chance et la force d'aimer un autre homme, de se marier, d'avoir des enfants...

Fushia se réveilla en sursaut. Et si c'était vrai? Et si elle resterait seule toute sa vie? Selon elle, c'était  fort probable puisque depuis qu'elle était née, elle n'avait jamais eu d'amoureux et ça ne semblait pas se concrétiser... Rien qu'à l'idée de finir vieille fille, Fushia en avait des frissons dans son corps entier. Sa vie était pleine de questionnements sans réponse.

Elle leva sa tête vers le ciel. Quelques étoiles commençaient déjà à scintiller dans l'infini bleu au dessus d'elle. Fushia se disait qu'à quelque part, Loïc regardait peut-être lui aussi les mêmes étoiles qu'elle regardait. Peut-être avait-il une bonne raison de lui avoir menti? Peut-être cache-t-il un secret qu'il ne peut lui révéler? Soudain, des bruits de pas retentirent derrière Fushia...

Loïc: Alors, tu aimes regarder les étoiles?

Fushia ignora la voix. C'était sans doute son esprit qui lui jouait encore un mauvais tour... ou pas? Celle-ci se retourna brusquement. Elle n'y croyait pas ses yeux, il y avait bel et bien le jeune homme qui occupait toutes ses pensées devant elle!

Fushia: Lo-Lo-Loïc?
Loïc: Oui, c'est moi.

Il s'approcha d'elle et essaya de lui faire un câlin. Fushia recula aussitôt. Elle voulait avoir des explications d'abord et avant tout.

Loïc: Pourquoi recules-tu?
Fushia: Pourquoi m'as-tu mentit?
Loïc: De... De quoi tu parles?
Fushia: Tu m'as dit que tu habitais dans le Centre proche d'ici... Et j'ai demandé à des employés et aucun ne te connaissaient.
Loïc: Ah... Je vois... J'avoue, je t'ai mentit. Je ne vis pas dans ce Centre.
Fushia: Alors, où vis-tu?

Moment de silence... Loïc se demandait comment lui avouer ce qu'il devait lui avouer...

Loïc: En fait, je... Je...
Fushia: Tu quoi?!
Loïc: Je ne vis nul part! Je suis un itinérant, un sans-abri! Je n'ai pas de chez moi!
Fushia: Comment ça?
Loïc: En fait, la Protection de la Jeunesse ne m'a pas envoyé dans ce Centre puisque je suis majeur. Je sais, je t'ai dis que j'avais 17 ans, mais c'est faux... J'en ai 19 donc, je suis supposé être assez débrouillard pour me trouver un endroit où habiter...
Fushia: Tu m'a donc mentit non seulement sur ton lieu d'habitation mais aussi sur ton âge?!
Loïc: S'il te plaît, ne m'en veux pas...
Fushia: Pourquoi ne m'as-tu pas tout dis ça hier?!
Loïc: Parce que j'avais peur de te dire que je suis itinérant...
Fushia: Crois-tu vraiment que j'aurais ris de toi?! Je suis dans la même galère que toi! Je n'ai plus de parents, plus de famille, plus de maison à moi! On est pareil, Loïc!
Loïc: Oui, mais toi au moins, tu as une place où vivre!
Fushia: Alors viens!
Loïc: Où?
Fushia: Au Centre!
Loïc: Mais je ne peux pas rentrer comme ça et demander une chambre où vivre!
Fushia: Pourquoi pas?
Loïc: Parce que ça ne marche pas comme ça!
Fushia: Bon d'accord... Alors, viens dormir dans ma chambre!
Loïc: Mais tu es folle ou quoi?! S'ils se rendent compte qu'il y a un inconnu dans ta chambre, les conséquences pourraient être graves!
Fushia: Loïc, rendue à mon stade, je me fou des conséquences de mes actes! Je n'ai plus rien alors, qu'est-ce qu'il pourrait m'arriver de pire?!
Loïc: Mouais... Vu de même...

Loïc: Si j'accepte d'aller dormir dans ta chambre, tu me fais une faveur?
Fushia: Ce que tu veux.
Loïc: Alors embrasses-moi.

Fushia n'eut pas le temps de lui répondre que Loïc plaqua sa bouche contre la sienne. Ses baisers étaient divins, enflammés, merveilleux. Ses baisers l'emportait sur son petit nuage. Fushia ignorait combien de temps ce baiser avait duré... Une minute? Nah... Pour elle, ça lui avait semblait durer une éternité. Mais une belle éternité. Il lui caressa le dos, les jambes, et même les fesses! Fushia en fit de même. Il lui donnait des petits bisous dans le cou. Leur relation venait tout juste de commencer et pourtant, ils savaient tous les deux qu'ils s'aimaient déjà énormément. Ils venaient de se rencontrer certes, mais ils avaient l'impression de se connaître depuis toujours. Allaient-ils trop vite? Peut-être, mais les deux avaient besoin d'amour.

Loïc: Je t'aime.
Fushia: Je t'adore.

Les deux passèrent un long moment là, à se démontrer leur amour inconditionnel. Ils étaient dans leur petit monde où il n'y avait qu'eux. Le reste, ça n'avait aucune importance.

Il était maintenant 20h15 au Centre et Madame Lapointe voulait convoquer Fushia dans son bureau. Voyant qu'elle ne répondait pas à l'appel, elle a demandé à plusieurs personnes si ils l'avaient vue.

Véronika: Elle est dehors.
Madame Lapointe: Vraiment? Et où exactement?
Véronika: Au point d'observation.
Madame Lapointe: Qu'est-ce qu'elle faisait?
Véronika: Elle pensait.
Madame Lapointe: À quoi?
Véronika: À sa vie, en général.
Madame Lapointe: T'as-t-elle dit quelque chose?
Véronika: Coudonc, faites-vous une enquête?! Ce n'est pas de vos affaires ce qu'elle m'a dit!
Madame Lapointe: Pardon?
Véronika: Vous avez bien entendu! J'en ai ras-le-bol de cette place! J'en ai ras-le-bol de tout le monde ici!
Madame Lapointe: Je regrette, mais il te reste encore quelques mois ici.
Véronika: Mouais... C'est ce qu'on verra...

Véronika ne demanda pas ses restes. Elle s'en alla aussitôt sans même en avoir fini avec Madame Lapointe. Apparemment, Véronika aussi, avait besoin de consulter une psychologue... Bientôt, Madame Lapointe convoquera cette jeune femme colérique dans son bureau.

Pour le moment, elle devait trouver Fushia. Une importante nouvelle l'attendait. Depuis qu'elle avait découvert ce point d'observation, Fushia ne se lassa pas de s'y rendre et puis d'y rester pendant des heures et des heures entières. Madame Lapointe était contente qu'elle explore un peu les horizons, mais préparait-elle quelque chose? Madame Lapointe en avait bien peur... Après tout, que pouvait-elle fabriquer pendant des heures de temps sur cette petite terrasse sur le bord de l'eau? Madame Lapointe décida d'aller elle-même la chercher. Elle avertit Jany, la secrétaire stagiaire, puis partit dans les confins des bois. La psychologue n'était pas réfutée pour son grand amour envers la nature... À vrai dire, elle détestait faire une randonnée, une observation d'oiseau, bref, tout ce qui pouvait se faire dans une forêt, elle détestait. Ce n'est donc pas une surprise si je vous dit qu'elle échappait un juron à chaque fois qu'elle manquait de trébucher à cause d'une branche ou d'une racine mal placée selon elle!

Plusieurs longues minutes avaient passées depuis le départ de Muriel Lapointe, la psycologue et celle-ci n'était toujours pas rendue à destination! Elle avait la forte impression de tourner en rond... Était-elle perdue? Muriel en craignait fort bien... Le ciel s'assombrissait à vue d'oeil ce qui donnait à la forêt une allure encore plus lugubre qu'à l'habitude.

Muriel: D'accord, ne cédons pas à la panique! Je vais trouver Fushia, je vais voir ce qu'elle fabrique puis nous rentrons tranquillement au Centre à temps. Il n'y a pas de quoi paniquer... Il n'y a pas de quoi paniquer...

Un hurlement de loup se fit entendre.

Muriel: AHHHHHHHHHHHHHH! Je suis perdue! À l'aide! AIDEZ-MOI! AIDEZ-MOI!

Fushia et Loïc s'étaient mis en route depuis quelques minutes à peine et ils firent le saut en entendant le cri d'une femme désespérée. Fushia reconnut aussitôt la voix de sa deuxième mère.

Fushia: Vite! Madame Lapointe est en danger! Loïc... Eum... Restes ici, elle ne doit pas voir que tu m'accompagnes au Centre! Je reviendrai te chercher.
Loïc: Fushia, attend! Qui est Madame Lapointe?!

Trop tard, elle était partie. Désespéré, Loïc se contenta de s'asseoir sur le tronc d'un arbre et attendre le retour de sa belle.

***

Fushia: Madame Lapointe! Êtes-vous correcte?!
Madame Lapointe: Oh, Fushia! Comme je suis contente de te voir!
Fushia: Mais pourquoi criez-vous au meurtre?
Madame Lapointe: Je... Je... Je me croyais perdue...
Fushia: Perdue? Et pourquoi êtes-vous dans cette forêt à une heure si tardive?
Madame Lapointe: J'avais quelque chose de haute importante à te dire...
Fushia: C'était si urgent que vous deviez venir me chercher jusqu'ici?
Madame Lapointe: Oh que oui!
Fushia: Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle?
Madame Lapointe: J'ai bien peur que ce soit une mauvaise nouvelle...
Fushia: Je ne suis pas sûre de vouloir l'entendre...
Madame Lapointe: Écoutes, Fushia, tu dois savoir la vérité...
Fushia: Sur quoi?
Madame Lapointe: Sur tes parents... Ils ont été découvert morts.
Fushia: Où?
Madame Lapointe: Sur une île dans le Pacifique...
Fushia: Dites-moi que c'est une blague?
Madame Lapointe: Crois-moi Fushia, j'aimerais de tout mon coeur que ça en soit une...
Fushia: Je... Je...

Fushia n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'elle tomba dans les pommes. Madame Lapointe la retint afin qu'elle ne se fasse pas mal en tombant à terre. Celle-ci essaya de la réveiller, sans succès.

Muriel, étant paniquée, ne su pas quoi faire. Il fallait retourner au Centre, mais comment? Madame Lapointe ayant un sens d'orientation très peu élevé, il était presque impossible pour elle de retrouver son chemin pour se rendre au Centre. Et si elle appelait? Elle déposa doucement Fushia à terre et puis prit en vitesse son téléphone cellulaire. À son plus grand désarroi, elle s'aperçut que son téléphone ne captait aucun signal à cause des très grandes cimes des arbres.

Madame Lapointe: Bon sang, qu'est-ce que je vais faire?! Qu'est-ce que je vais faire?! Je n'ai plus d'autre choix, je dois essayer de me rendre au Centre, même si je dois y laisser ma vie...

Bien sûr qu'elle exagérait, mais allait-elle se perdre? Sans bretter (Définition bretter: Perdre son temps, musarder, flâner sans raison, lanterner.) plus longtemps, la psychologue du Centre se mit en route en apportant Fushia dans ses bras. À plusieurs reprises, elle dut la déposer, question de reprendre ses forces.

Loïc était resté là, à attendre Fushia pendant plusieurs minutes, voire, des heures. Il en était finalement venu à la conclusion que l'affaire de Madame Lapointe était seulement un mensonge, une façon de s'en aller sans vraiment lui dire au revoir. En fin de compte, Loïc était persuadé que Fushia n'était pas réellement en amour avec lui. C'était juste une aventure d'un soir, rien de plus.

Loïc: Très bien, je vais disparaître de sa vie. C'était la dernière fois qu'elle me voyait. Si c'est ce qu'elle désire, de ne plus me voir, j'en ferai autant. Adieu Fushia.

Était-il devenu fou à se parler tout seul? Non, il parlait à haute voix parce qu'il lui restait un peu d'espoir que Fushia l'entende et qu'elle court le rejoindre. Malheureusement, ce n'est pas ce qui arriva...

Loïc avait eu l'idée de s'enfuir du pays. Où irait-il? Il ira où la route le mènera. Il laissait derrière sa bien-aimée et maintenant, il voulait s'en aller le plus loin possible de cet endroit qui ne faisait que lui rappeler qu'il ne la reverra plus jamais. Ses pas étaient lourds. Il n'avait qu'une envie: courir et aller la rejoindre, mais il ne pouvait pas faire ça, il ne voulait pas. Sa tête ne voulait pas, son coeur oui.

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